Vous ne parvenez plus à générer d’images avec Copilot ? Le message « You can no longer send requests. Wait until the current operations are completed » signifie qu’un quota a été dépassé ou qu’un verrou temporaire s’est déclenché côté serveur. Suivez les conseils ci‑dessous pour réactiver rapidement le service et éviter que la situation se répète.
Blocage de Copilot lors de la création d’images
Vue d’ensemble de la question
Lorsqu’un utilisateur soumet trop de requêtes de génération d’images en peu de temps, Copilot peut interrompre le service et renvoyer un avertissement indiquant qu’aucune nouvelle demande n’est acceptée pour le moment. Ce blocage temporaire est comparable à un « refroidissement » : il protège l’infrastructure contre les pics de charge et empêche les abus. Malheureusement, il peut aussi toucher les utilisateurs légitimes qui travaillent sur un projet exigeant de nombreuses variations visuelles.
Réponse et solutions proposées
Étape | Action recommandée | Objectif / effet attendu |
---|---|---|
1 | Attendre quelques heures (idéalement 1 à 3 h) | Laisser le quota d’appels se réinitialiser : les limites horaires ou quotidiennes se renouvellent automatiquement. |
2 | Se déconnecter puis se reconnecter à votre compte Microsoft | Forcer le rafraîchissement du jeton d’authentification et purger les quotas de session. |
3 | Changer de navigateur ou d’appareil (Edge, Chrome, Safari, mobile) | Écarter un problème local de cookies ou d’extension obsolète. |
4 | Essayer un autre réseau (désactiver le VPN, passer du Wi‑Fi à la 4G) | Vérifier qu’aucun proxy ou filtrage réseau n’interfère dans la requête. |
5 | Envoyer un retour via le bouton « Feedback » dans Copilot | Alerter Microsoft si l’incident touche plusieurs comptes ou régions. |
6 | Contacter le support Bing via le formulaire d’assistance | Obtenir une intervention manuelle si le blocage dure plus de 24 h. |
Résultat obtenu
Dans la plupart des cas remontés, la séquence « déconnexion → attente d’environ deux heures → reconnexion » suffit pour retrouver l’accès complet à la génération d’images. Les serveurs lèvent progressivement le verrou, et le quota horaire ou quotidien est rétabli.
Pourquoi Copilot limite‑t‑il les requêtes ?
- Protection de la charge serveur : la génération visuelle consomme d’importantes ressources GPU. Des limites empêchent les surcharges brusques.
- Équité entre utilisateurs : une allocation fixe garantit que personne ne monopolise le service.
- Prévention des abus : les scripts automatisés ou tentatives de contournement sont freinés par ces plafonds.
Comprendre les quotas et leurs délais de réinitialisation
Copilot applique plusieurs niveaux de quota cumulables :
- Quota immédiat – quelques dizaines de requêtes dans une fenêtre glissante de quelques minutes.
Exemple : 15 requêtes en 5 minutes. - Quota horaire – limite supérieure pour une période de 60 minutes.
Exemple : 120 requêtes par heure. - Quota quotidien – plafond global par tranche de 24 heures.
Exemple : 1 000 requêtes par jour.
Les chiffres ci‑dessus sont indicatifs ; Microsoft adapte la politique en fonction de la charge mondiale, des pics saisonniers (rentrée scolaire, fêtes) ou de la disponibilité matérielle. Les comptes professionnels (Microsoft 365 Copilot payant) bénéficient souvent d’un quota plus élevé que les comptes Outlook grand public.
Diagnostic avancé pour identifier la cause exacte
- Ouvrir la console du navigateur (F12), onglet Network. Repérez la requête
/create
renvoyant le code HTTP429
ou503
« Too Many Requests » : c’est la preuve d’un dépassement de quota côté serveur. - Vérifier l’heure système. Une horloge d’ordinateur décalée de plus de 5 minutes peut invalider les jetons OAuth, déclenchant le même message d’erreur.
- Désactiver les extensions lourdes (adblocker, script tracker). Certaines réécrivent les requêtes HTTP et perturbent la négociation TLS ou les en‑têtes
Authorization
. - Tester en navigation privée. Si la génération d’images fonctionne en mode privé, le cache ou les cookies courants contiennent des données corrompues.
Bonnes pratiques pour éviter les blocages futurs
- Planifier les campagnes créatives en répartissant les requêtes ; par exemple, 20 variantes toutes les 10 minutes plutôt que 400 d’un coup.
- Conserver une trace des prompts : un journal simple (Google Sheets, Excel) permet de rejouer la requête plus tard sans tâtonner.
- Mettre régulièrement à jour le navigateur et vérifier que WebGL et WebGPU sont activés si Copilot le recommande.
- Préparer une liste de prompts alternatifs pour exploiter au mieux les périodes où le service est pleinement disponible.
- Utiliser des pauses programmées (pomodoro) qui coïncident avec le renouvellement des quotas courts.
Escalade auprès du support Microsoft
Si, malgré toutes les démarches précédentes, le blocage dépasse 24 heures, rassemblez les éléments suivants avant d’ouvrir un ticket :
- Adresse e‑mail du compte Microsoft affecté.
- Horodatage approximatif de la première apparition du message d’erreur.
- Captures d’écran montrant l’URL et le message exact.
- Liste chronologique des tentatives déjà effectuées (déconnexion, changement de réseau, etc.).
- Journal de la console réseau (.har) si possible.
Un agent de niveau 2 analysera alors les logs côté serveur et réinitialisera manuellement le quota si nécessaire.
Questions fréquentes
Que se passe‑t‑il si je relance en boucle ?
Chaque requête supplémentaire allonge la période de refroidissement ; attendre patiemment est plus efficace que forcer.
Un abonnement payant élimine‑t‑il les quotas ?
Non ; il augmente la marge mais laisse subsister un plafond pour protéger la plateforme.
Puis‑je générer sans limite via l’API ?
Les endpoints Azure OpenAI suivent des quotas similaires. Le contrat de service précise la cadence maximale par clé.
Conclusion
Le message « You can no longer send requests » n’est pas un bug permanent ; c’est une mesure de protection temporaire. En appliquant les étapes décrites (attente, reconnexion, changement de contexte réseau), vous rétablirez la génération d’images dans la grande majorité des cas. Pour les usages intensifs, pensez à répartir vos prompts et à constituer un buffer de requêtes automatiques afin de ne jamais être pris de court par les quotas.