Licences Windows Server en CSP : droits de downgrade, procédure concrète pour obtenir médias et clés des versions antérieures, différences avec l’OEM, et compatibilité des CAL (y compris RDS) expliquées pas à pas, avec matrices claires et cas pratiques.
Vue d’ensemble de la question
Dans les projets hybrides et on‑premises, une même organisation peut acheter des licences Windows Server via des canaux variés : OEM (serveurs Dell/Lenovo/HPE), CSP (Cloud Solution Provider) ou VL (Volume Licensing). D’où quatre interrogations récurrentes :
- Downgrade en CSP : est‑ce possible ? jusqu’à quelles versions (N‑1, N‑2) ?
- “Downgrade Kit” : faut‑il en acheter un quand on est en CSP ?
- Procédure : où récupérer médias et clés (Partner Center / M365 Admin Center) ?
- CAL & RDS : compatibilité des CAL Windows Server de version 2025 avec des hôtes 2022/2019, et exigences pour le Remote Desktop Licensing Server.
Cette ressource rassemble tout ce qu’il faut pour répondre vite et correctement, sans jargon inutile, et avec des tableaux de compatibilité exploitables en situation.
Réponse courte et actionnable
- Oui, les licences Windows Server achetées via CSP incluent les droits de downgrade. Microsoft met à disposition les versions précédentes (en pratique N‑1 et souvent N‑2).
- Aucun “Downgrade Kit” n’est requis en CSP : c’est un concept OEM/ROK. En CSP, on génère directement médias + clés pour la version choisie.
- Procédure simple : Partner Center > Client > Software > Generate keys and downloads > sélectionner la Version et récupérer l’ISO + la clé MAK (pas de clés KMS fournies en CSP).
- CAL Windows Server (base) : la règle est “CAL de même version ou ultérieure que le serveur”.
- RDS CAL : compatibilité descendante (CAL plus récente → hôte RDS plus ancien OK), et serveur de licences RDS de version au moins égale à la génération des CAL.
Décrypter les canaux : CSP vs OEM/ROK vs VL
Beaucoup de frictions viennent du mélange des canaux :
- OEM/ROK : la licence est liée au matériel, et le fameux Downgrade Kit (boîte/médias/clé) s’achète auprès du fabricant si l’on doit installer une version antérieure. On dépend du pack fourni par l’OEM.
- CSP : la licence est gérée par le partenaire CSP. Les versions antérieures sont “honorées” : on génère soi‑même médias + clés pour la version désirée dans le Partner Center (ou côté client dans le Microsoft 365 Admin Center). Pas de Downgrade Kit à acheter.
- VL (Volume Licensing) : téléchargements et clés via le Volume Licensing Service Center (VLSC) et les Product Terms. Les règles de downgrade existent aussi, mais la mécanique d’accès diffère.
Procédure CSP : obtenir médias et clés d’une version antérieure
Par le partenaire (Partner Center)
- Aller dans Customers, choisir le client concerné.
- Ouvrir l’onglet Software, puis sélectionner le produit Windows Server adéquat.
- Cliquer Generate keys and downloads.
- Dans l’assistant, choisir la Version (ex. 2022 ou 2019), la Langue et l’architecture (64‑bit), puis Get keys and downloads.
- Télécharger l’ISO et copier la clé MAK affichée.
Par le client (Microsoft 365 Admin Center)
- Se connecter avec un rôle Global Admin ou équivalent.
- Accéder à l’espace Billing > Your products > Software (selon l’interface en vigueur).
- Retrouver le produit Windows Server et ouvrir les downloads/keys.
Activation : MAK uniquement en CSP
- Le canal CSP fournit des clés MAK. Les clés KMS ne sont pas distribuées dans ce programme.
- L’activation peut se faire en ligne ou par téléphone si le serveur n’a pas d’accès Internet.
Et si la version voulue n’apparaît pas ?
- La politique de mise à disposition suit généralement une logique N‑1 / N‑2. Si vous avez besoin d’une version plus ancienne, ouvrez un ticket dans le Partner Center en demandant l’exécution des droits de downgrade.
Astuce logistique
- Les liens de téléchargement générés par le portail expirent après un court délai (souvent 5 jours) : archivez systématiquement vos ISO dans un dépôt interne.
Qu’entend‑on par N‑1 / N‑2 ?
Microsoft “honore” les versions antérieures : à l’achat d’une version N en CSP, vous pouvez installer à la place une version N‑1 ou N‑2, sans achat additionnel. Exemples représentatifs :
Licence achetée en CSP | Versions typiquement disponibles | Commentaires |
---|---|---|
Windows Server 2025 | 2022 (N‑1), 2019 (N‑2) | Choix effectué au moment de générer les téléchargements/clé. |
Windows Server 2022 | 2019 (N‑1), 2016 (N‑2) | Identique : pas de “kit” à acheter. |
Important : le droit de downgrade vous autorise à utiliser une version antérieure à la place de la version achetée. Les conditions d’usage (édition, droits d’OSE, virtualisation) restent celles de la version acquise.
CAL Windows Server (base) : règles et matrice
Les CAL Windows Server “base” (accès à l’OS serveur) suivent une règle simple et stable : la CAL doit être de la même version ou d’une version ultérieure que le serveur de destination. Ainsi, des CAL 2025 sont valables pour des serveurs 2025/2022/2019/2016, mais l’inverse n’est pas vrai.
Version du serveur | CAL 2016 | CAL 2019 | CAL 2022 | CAL 2025 |
---|---|---|---|---|
Windows Server 2016 | Oui | Oui | Oui | Oui |
Windows Server 2019 | Non | Oui | Oui | Oui |
Windows Server 2022 | Non | Non | Oui | Oui |
Windows Server 2025 | Non | Non | Non | Oui |
Note : les CAL Windows Server sont des licences “papier” (pas de serveur de licences à installer/configurer). On s’assure simplement d’en détenir suffisamment, en User CAL ou Device CAL, selon le modèle choisi.
RDS CAL : compatibilité fonctionnelle et exigence d’infrastructure
Les RDS CAL ajoutent le droit d’établir des sessions Bureau à distance (Session Host) au‑delà de l’accès Windows Server “de base”. Elles obéissent à deux règles :
- Compatibilité fonctionnelle : une RDS CAL plus récente peut accéder à un hôte RDS plus ancien (compatibilité descendante). L’inverse n’est pas autorisé.
- Infrastructure : le Remote Desktop Licensing Server (RDLS) doit être au moins de la même génération que les CAL qu’il gère.
Matrice d’accès RDS (CAL → Session Host)
CAL RDS | Hôte RDS 2016 | Hôte RDS 2019 | Hôte RDS 2022 | Hôte RDS 2025 |
---|---|---|---|---|
RDS CAL 2016 | Oui | Non | Non | Non |
RDS CAL 2019 | Oui | Oui | Non | Non |
RDS CAL 2022 | Oui | Oui | Oui | Non |
RDS CAL 2025 | Oui | Oui | Oui | Oui |
Serveur de licences RDS (RDLS) vs génération de CAL
Votre serveur de licences doit pouvoir installer et émettre la génération de CAL ciblée. En pratique, tenez‑le au niveau de la génération la plus récente présente dans votre parc de CAL.
Version du RD Licensing Server | Peut gérer des CAL RDS 2016 | … 2019 | … 2022 | … 2025 |
---|---|---|---|---|
RDLS 2016 | Oui | Partiel / Non | Non | Non |
RDLS 2019 | Oui | Oui | Partiel / Non | Non |
RDLS 2022 | Oui | Oui | Oui | Partiel / Non |
RDLS 2025 | Oui | Oui | Oui | Oui |
Bon réflexe : mettre à niveau le RDLS avant d’importer des CAL d’une génération nouvelle. Un RDLS trop ancien refusera l’installation des packs ou délivrera de manière incomplète.
Aspects juridiques et techniques à ne pas confondre
- Downgrade = utiliser une version antérieure “à la place de” de la version acquise. Vous ne “gagnez” pas une licence de plus. Les droits d’usage (édition, règles de virtualisation, mobilité) restent ceux de la version achetée.
- MCA et clause “upgrade or downgrade parts of a product at different times” : elle interdit de fractionner un même produit (ex. combiner des composants de versions différentes d’un même SKU). Cela n’empêche pas d’exécuter des VM de versions différentes sur un hôte dûment licencié.
- Datacenter vs Standard : en Datacenter, vous pouvez exécuter un nombre illimité d’OSE/VM sur l’hôte couvert (versions au choix). En Standard, chaque pack de 16 cœurs couvre 2 OSE (peu importe la version). Multipliez les packs si vous avez plus de VMs.
Rappel sur le comptage et l’édition
Édition | Couverture par hôte | OSE/VM inclus | Downgrade possible |
---|---|---|---|
Windows Server Datacenter (CSP) | Tous les cœurs physiques (min. 16) | Illimité | Oui (N‑1/N‑2) |
Windows Server Standard (CSP) | Tous les cœurs physiques (min. 16) | 2 OSE/VM par pack de 16 cœurs | Oui (N‑1/N‑2) |
Procédure d’activation : MAK vs KMS (et cas particuliers)
- MAK en CSP : fourni nativement. Activation en ligne ou téléphonique. Conservez la clé et le proof of purchase.
- KMS : non distribué via CSP. Si un client dispose par ailleurs de droits et clés KMS via un autre programme (ex. Volume Licensing), il peut activer via KMS pour les licences couvertes par ce programme‑là. Ne mélangez pas les canaux dans la conformité : une clé KMS VL n’active pas “magiquement” une licence CSP.
Scénarios concrets et conseils
Cas 1 : vous avez acheté Windows Server 2025 en CSP, mais le projet impose 2019
- Générez l’ISO et la clé 2019 depuis Generate keys and downloads.
- Installez 2019 et activez avec la clé MAK correspondante.
- Conservez la traçabilité : bon de commande CSP, copie de la clé, logs d’activation.
Cas 2 : RDS sur hôtes 2019, nouvelles CAL achetées en 2025
- Vérifiez que le RD Licensing Server est au moins à la génération 2025.
- Installez le pack de RDS CAL 2025 et attribuez‑le (User/Device).
- Les utilisateurs accéderont sans souci à des Session Hosts 2019 (compatibilité descendante).
Cas 3 : hôte Datacenter 2022 avec VMs 2019 et 2022
- Parfaitement licite si l’hôte est correctement couvert en Datacenter (tous cœurs, min. 16). Aucune limite de nombre de VMs.
- Les CAL Windows Server doivent être de version appropriée (≥ à la version des serveurs auxquels les utilisateurs accèdent).
Cas 4 : Standard en environnement mixte
- Chaque pack Standard 16 cœurs = 2 OSE. Si vous avez 5 VMs, il vous faut 3 packs (2+2+1).
- Les versions installées des VMs (2019/2022) sont libres au regard du downgrade, mais le compte d’OSE doit rester exact.
Cas 5 : besoin d’une version antérieure non proposée par défaut
- Ouvrez un ticket Partner Center en demandant la mise à disposition des médias/clé au titre des droits de downgrade.
- Expliquez brièvement la contrainte (interop, application certifiée, etc.).
Cas 6 : confusion “Downgrade Kit”
- Si votre bon de commande mentionne ROK ou un SKU OEM, passez par le fabricant (Downgrade Kit).
- Si votre achat est CSP, n’achetez pas de kit : générez directement média/clé dans le portail.
Erreurs fréquentes et comment les éviter
- Commander un Downgrade Kit en CSP : inutile et source de délais. En CSP, tout se fait par portail.
- Oublier de mettre à niveau le RDLS avant d’importer des CAL récentes : l’installation échoue ou le serveur n’émet pas de licences.
- Penser que des CAL “plus anciennes” suffisent : non. Appliquez la règle “CAL ≥ serveur”.
- Mélanger KMS et CSP sans comprendre les enjeux : CSP fournit des MAK. KMS n’est pas livré par CSP.
- Laisser expirer les liens de téléchargement : archivez les ISO et documentez les clés dès la génération.
FAQ de terrain
Peut‑on activer un Windows Server “downgradé” avec la clé de la version achetée ?
Non. En CSP, on génère une clé MAK correspondant à la version choisie (ex. 2019). Utilisez la clé affichée pour cette version.
Peut‑on utiliser une clé KMS obtenue autrement ?
Le programme CSP ne distribue pas de KMS. Si le client dispose aussi d’un contrat VL lui donnant des clés KMS, il peut les employer pour les licences couvertes par ce contrat. Respectez scrupuleusement la conformité croisée des programmes.
Les droits de downgrade autorisent‑ils la coexistence simultanée N et N‑1 ?
Non : le downgrade signifie “utiliser une version antérieure à la place” de la version acquise pour chaque OSE concerné. Vous pouvez toutefois mélanger des versions entre VMs si chaque OSE est correctement licencié (et Datacenter autorise un nombre illimité de VMs).
Les CAL Windows Server sont‑elles “installées” quelque part ?
Non. Les CAL Windows Server “base” ne nécessitent pas de serveur de licences ; conservez les justificatifs et tenez votre inventaire à jour. Seules les RDS CAL s’installent sur un RD Licensing Server.
Comment prouver la conformité en audit ?
Conservez bons de commande, clés MAK, captures des écrans de génération de clés, la liste des OSE/VM (versions, éditions), et un export des CAL RDS émises par le RDLS.
Checklist express pour les projets
- Avant l’achat : confirmer la version cible (2019/2022/2025), l’édition (Standard/Datacenter), et le nombre d’OSE visés.
- Après l’achat CSP : générer immédiatement ISO + MAK de la version requise et les archiver.
- RDS : mettre à jour le RDLS au niveau nécessaire avant d’installer des CAL récentes (ex. 2025).
- CAL Windows Server : vérifier que leur génération est ≥ à la version des serveurs auxquels les utilisateurs accèdent.
- Documentation : conserver preuves d’achat, clés, inventaire des VMs et captures d’écran.
Bonnes pratiques d’exploitation
- Standardiser vos builds avec un dépôt interne d’ISO (versions stables 2019/2022/2025), et un fichier d’empreintes (hash) pour tracer l’intégrité.
- Automatiser l’inventaire OSE/VM (nom, hôte, édition, version, clé) via un script PowerShell et un export régulier (CSV sécurisé).
- Documenter vos RDS CAL (type User / Device) et vos choix de grace period sur le RDLS.
- Éviter les confusions de canal : OEM ≠ CSP ≠ VL. Tenez des fiches de lot par serveur/licence.
Récapitulatif des réponses aux points soulevés
- Downgrade en CSP : oui, droits inclus. En pratique N‑1/N‑2 accessibles depuis le portail.
- Downgrade Kit : non requis en CSP (c’est OEM/ROK). On choisit la version et on télécharge.
- Procédure : Partner Center ou Microsoft 365 Admin Center → Generate keys and downloads → sélectionner la version → ISO + MAK.
- CAL Windows Server : version des CAL ≥ version du serveur.
- RDS : compatibilité descendante des CAL + RDLS au niveau requis pour la génération de CAL.
Modèles d’email prêts à l’emploi
Réponse au client “Downgrade Kit”
Bonjour, Dans votre cas (achat en CSP), aucun “Downgrade Kit” n’est nécessaire. Nous générons directement l’ISO et la clé de la version souhaitée (ex. 2019) depuis le portail. Je vous envoie le lien et la clé dès qu’ils sont créés. Cordialement,
Instruction interne “Import de RDS CAL 2025”
1) Mettre à niveau le RD Licensing Server au niveau 2025. 2) Installer le rôle “Remote Desktop Licensing”. 3) Ouvrir Gestionnaire de licences RD > Activer le serveur > Installer les licences. 4) Choisir RDS CAL 2025 (User/Device) et renseigner l’accord. 5) Vérifier l’émission avec RD Licensing Diagnoser.
Annexes utiles
Glossaire rapide
- OSE : Operating System Environment (VM ou OS physique).
- MAK : Multiple Activation Key (activation par hôte, compteur de jetons).
- KMS : Key Management Service (activation centralisée, non fourni en CSP).
- RDLS : Remote Desktop Licensing Server (serveur d’émission des RDS CAL).
- ROK : Reseller Option Kit (pack OEM du fabricant pour downgrade).
Tableau récap’ des décisions
Sujet | Décision/Action | Canal concerné |
---|---|---|
Besoin d’une version antérieure de Windows Server | Générer ISO + MAK de la version voulue (N‑1/N‑2) | CSP (Partner Center / M365 Admin Center) |
“Downgrade Kit” | Non, sauf si achat OEM/ROK | OEM uniquement |
Activation | MAK (KMS non fourni en CSP) | CSP |
CAL Windows Server | CAL ≥ version du serveur | Tous |
RDS CAL | Compatibilité descendante + RDLS à niveau | Tous |
Standard vs Datacenter | Standard : 2 OSE/pack 16 cœurs ; Datacenter : illimité | Tous |
Recommandation synthèse à donner aux clients
- Achetez en CSP la version courante (ex. 2025) et récupérez la version antérieure (2022/2019) dans le portail si nécessaire.
- N’achetez pas de “Downgrade Kit” en CSP : ce SKU est OEM.
- Vérifiez vos CAL :
- Windows Server CAL : génération ≥ version du serveur.
- RDS CAL : génération ≥ version des Session Hosts et RDLS à niveau.
- Respectez l’OSE : Datacenter = illimité ; Standard = 2 OSE par pack 16 cœurs.
- Documentez tout : achats, clés, VMs, CAL RDS émises, et archivez les ISO (les liens expirent rapidement).
Modèle de politique interne “Downgrade et CAL”
Objectif - Standardiser la gestion des versions Windows Server via CSP, le downgrade, et la conformité CAL/RDS. Règles * Le canal CSP “honore” N‑1/N‑2 : récupérer ISO+MAK via Partner Center / M365 Admin Center. * Interdit d’acheter un “Downgrade Kit” en CSP ; réservé aux licences OEM/ROK. * Les CAL Windows Server doivent être ≥ à la version du serveur. * Les RDS CAL doivent être ≥ au Session Host ; le RDLS doit être ≥ à la génération des CAL. * En Standard, chaque pack 16 cœurs couvre 2 OSE ; en Datacenter, OSE illimités. * Archivage obligatoire des ISO et des clés ; inventaire OSE/VM tenu à jour. Contrôles * Revue trimestrielle de conformité (échantillons d’OSE, CAL, RDS CAL, capture RDLS). * Audit interne des dépôts d’ISO et des clés (accès restreint, chiffrement au repos).
Conclusion
En CSP, le downgrade de Windows Server est non seulement possible, mais opérationnellement simple : tout se joue dans la génération clé + média pour la version souhaitée. Oubliez le Downgrade Kit (c’est OEM), sécurisez vos MAK, mettez votre RD Licensing Server au niveau requis, et appliquez les deux règles d’or des CAL : “CAL Windows Server ≥ serveur” et “RDS CAL ≥ Session Host + RDLS à niveau”. En suivant les matrices et la check‑list ci‑dessus, vous déployez vite, proprement, et en conformité.